Evasion Far(a)on-esque

Un dimanche à Toulon, départ à 8h30 pour un retour vers 13H00.

Quand l'ombre portée d'un immeuble fait illusion avec la silhouette d'un relief:

D'une vue générale à partir d'un sommet...

... en se concentrant, on y perçoit une foule de détails,
du grouillement incessant de la ville... ...au porte-hélicoptères au repos:

Pendant que d'autres s'adonnent à l'engageant rapport de force avec ces majestueuses falaises:

De chaque coté culminent au loin les monts Côme et Coudon, imperturbables spectateurs de cette éphémère agitation humaine:

Sommets enneigés

Il existe des lieux où plus encore nous nous sentons petits.
Un exemple ici: La Plagne, du 15 au 17 février.

En réaction,
On ne peut que s'en approcher,
Pour finalement s'y plier,
Et admirer, éternellement:

Magie de la glisse, des heures et des heures durant... ...sur ces dunes de poudreuse:

Quelque soit la météo, la contemplation visuelle ne peut laisser place qu'au vertige dû à l'explosion des sens.
Pareil spectacle anéanti toute tentative de mise en boite,
car il manque ici l'effet panoramique, sonore, olfactif, sensitif...
Tentons quand même:

Hommes de l'air ... ...installés au loin, en bas, sur Terre.
Le fond de la vallée est englouti dans une mer de nuages:

Comme pour ajouter au regret de déjà repartir, le soleil une dernière fois, s'offre en spectacle au travers d'un malin jeu de lumière.
Entre Albertville et Chambery:

Je reviendrai,
Muni d'une aile, de skis ou d'une simple paire de chaussures de rando...

16 grammes de liberté

Rencontre intriguante avec un petit rouge-gorge anonyme, croisé au hasard d'une promenade.

Envol immédiat après la photo...

Nuages en feu

Emergence d'un soleil, finalement vite masqué par quelques renforts nuageux venus de l'ouest.
Splendide rappel cependant, de sa majestueuse présence, si proche et si inaccessible:

Soleil des Maldives

Du 30 janvier au 7 février,
Douceur d'un séjour sur Mayaafushi, au milieu de l'océan Indien.
L'eau et l'air s'accordent sur une température entre 25°C et 30°C.
Le soleil et la voie lactée se partagent équitablement chaque jour qui passe.
Il ne reste plus à l'homme qu'à savourer cet équilibre...

Héron de l'île... ...et notre héron (mécanique) à nous:

Homme du ciel contemplant une plage ... ... et enfants des plages tournés vers le ciel:

On nous attend dessous... ... et on nous surveille d'en haut, heureusement sans danger:

Amortir la chute d'un soleil fatigué, heureusement sans espoir:

Embarquement pour un retour agrémenté du survol de reliefs yougoslaves.
La Terre est belle et bien réélle.
On peine parfois à le croire, en l'observant d'un hublot du monstre mécanique: