samedi 15 juillet 2006

Mistral dans les Alpes

Au Grand Bornand...
D'un orange et noir étalés au sol, j'éspère cette porte de l'air franchissable.
Premier isolement d'un pilote et de son aile, en espérant l'entente réciproque.
Le coeur bat la chamade d'attendre de la voile qu'enfin elle se tende et me porte:


Enfin ! La longue et captivante glisse est vécue !
Chaque instant est pesé, encore un peu maladroitement.
On déguste cela comme le premier coup de langue sur une glace appétissante mais dont on ne connaitrait encore le parfum:


Ne reste-il ici qu'à assurer l'approche, courte période mais fort préoccupante:


L'atterrissage, enfin.
On aimerait que jamais ne s'arrête cette sensation d'avoir pleinement vécu:


Ce cadeau formidable ne doit pas me faire oublier qu'il n'y a de rois que ceux qui maitrisent.
Je ne suis ici - et resterait peut-être - qu'un simple valet, mais le regard toujours tourné vers le ciel.