...il en finira finalement dévoré le soir venu:
Une fois posé au sol, on ne peut que constater sa belle envergure:
Un envol de ce type se fait à la main, aidé d'un puissant au treuil:
Personnellement, c'est la place du cockpit que j'envie, et non celle du pilote condamné à rester au sol...
Mais avec quelques attentions et un peu de concentration,
On est vite récompensé par une activité thermique tout à fait exploitable:
De là haut encore, le vert et le jaune ont entamé une lutte sans pitié
Entre le territoire de la forêt et celui gagné par les champs de blé:
Ne laissant à l'homme que les quelques gris restants,
Et à la Seine un bleu emprunt à celui des Océans:
Une heure et quart d'un plaisir intense avant l'atterrissage,
Dans le champ près duquel est garée la moto en attente du paquetage:
Histoire d'atteindre un décollage baigné de soleil et une brise trop faible,
Et partager - au passage - un moment avec une ribambelle d'enfants:
De là-haut quelques envolées légères pour une poignée de minutes seulement.
Certains préférent reposer bien bas dans la pente et remonter l'aile en boule,
Plutot que de savouer vaincu en rejoignant l'atterrissage officiel:
On imagine le plaisir de voler sous cette aile,
surtout s'il n' avait été constaté surtoilage.
Car déja là...:
Le décollage libéré,
En attente d'ailes candidates à l'envol:
Histoire une fois de plus, de se laisser porter,
De se laisser glisser: