Huit jours seulement - c'est peu -, pour tenter de comprendre l'Ailleurs:
Ajouter à cela quelques heures d'une escale à l'aéroport de Seoul:
Une fois arrivé là-bas, c'est tout autre chose:
Parmi les rencontres...
Des hommes scrutant souvent l'horizon, lorsqu'ils ne le traversent pas eux-mêmes:
En s'y intéressant d'un peu plus près, ils habitent principalement dans des yourtes, privés d'eau courante et d'électricité.
L'accueil n'en reste pas moins chaleureux:
Parfois on croise dans l'immensité désertique des traces témoignant de leur passage:
Les lieux de culte sont omniprésents,
Sous forme de temples richement décorés...
...ou de toutes sortes de stelles sacrées, disséminées un peu partout:
Ces hommes partagent l'espace avec...
Des chevaux en semi-liberté, bien-sûr:
Quelques chameaux perdant en cette saison leur pelage d'hiver; Ou même des yacks:
Les plus petits et plus sauvages - lézards et autres gerbilles - se faisant plus vifs et plus discrets:
Et toujours, à chaque minute, à chaque mètre de steppe parcouru, les paysages s'offrent au regard comme autant de beautés s'étendant à perte de vue.
Ici, depuis l'un des sommets de la montagne sacrée:
On envie les rapaces qui sillonnent le ciel en se laissant porter par les ascendances thermiques:
Et plus encore qu'avant, l'envie d'y retourner réside en tête.
Par exemple au simple souvenir de l'embouchure de cette vallée verdoyante, promesse de riches découvertes en la longeant, jusqu'à peut-être atteindre les hauts reliefs enneigés du nord-ouest mongol:
Marcher des jours durant, des semaines... des mois même peut-être ?
Mais qu'importe: chaque pas sonne là-bas comme celui d'un battement de coeur du voyageur transporté hors du temps.
Et pourquoi ne pas discrètement espérer... y voler un jour ?